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[SEOUL] L’amour va là d’où il vient. (Sawyer)

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Min-Soo Kim
Citoyen.

Min-Soo Kim


Feat : Lee Dong Wook
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Tu as tout préparé. Tout a été pensé, réfléchi et marchandé avec ton manager. Un week-end de repos, pour voyager, ce n’est pas tous les mois que tu y as le droit, mais pour une fois les planètes se sont alignées (et tu les as forcées un peu). Ainsi, depuis une semaine, tu as enchainé plusieurs plateaux, moment de dédicaces et interview, pour finir par un concert au zénith de Charney. Autant dire que tu en as fait bien plus que d’habitude et que tu t’es littéralement épuisé pour valider les critères du Manager Lee, mais tu as réussi !

Tu n’as pas vu Sawyer en tête à tête depuis plus d’une semaine, et même pour le travail, tu n’as fait que courir dans tous les sens, lui offrant des léger sourire de temps en temps, mais semblant clairement la fuir. Tu t’en veux pour ça, mais tu n’avais pas le choix, et tu comptes bien t’en excuser au plus vite. En attendant, Min-Soo, quand tu arrives à l’aéroport international de Charney, tu as l’air à la fois excité et épuisé. Habillé avec une certaine classe pour l’occasion d’un pantalon à pince, un t-shirt blanc et une veste de costume bleue, tu marches nerveusement dans la zone du terminal B privatisé pour ta sécurité.

Tu as fait dire à Sawyer que vous partiez en aller-retour rapide sur le week-end vers New York pour une émission importante pour ta carrière ici. Un chauffeur lui a été envoyée pour la mener jusqu’à l’aéroport en ce jour tout particulier. Et toi, ton bouton de rose blanche dans la main, tu tournes en rond parce qu’elle a du retard. Tu sais que ça roule probablement mal en ville, et vous avez encore le temps avant le vol, mais aujourd’hui tu n’es pas patient.

Pourtant, tu cesses de t’agiter quand tu reçois un message de son chauffeur. Elle vient d’entrer dans l’aéroport ! Rectifiant ta tenu, passant une main dans tes cheveux, tu finis par te tourner avec espoir vers la porte de ta zone d’attente et quand elle apparaît, toute ton angoisse, ton attente ou tes doutes s’envolent. Un sourire immense fleurit sur ton visage et tu la laisses venir vers toi avant d’ouvrir la bouche :

« Joyeux anniversaire ♪ Joyeux anniversaire ♪ Joyeux anniversaire, Sawyer ♪ Tu chantes doucement, dans le meilleur anglais que tu as en réserver. Un très joyeux anniversaire ♪ »

Quand tu finis ta chansonnette qui est de mise aujourd’hui, tu viens vers elle d’un grand pas, avant de lui tendre le bouton de rose blanche, et une petite boite rectangulaire, d’un noir velours parfait, fermée d’un ruban bleu-gris qui rappellent sans le vouloir ses yeux. Dedans ? Un billet aller pour Séoul dans ce lundi dans une heure, et le retour, jeudi en journée.

« J’espère que ce cadeau vous plaira. Tu lui souffles tout doucement, les yeux brillants d’étoiles. Et vous aurez le reste du bouquet quand nous seront posés, sinon les fleurs vont faner. »
Sawyer Callahan
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Sawyer Callahan


Feat : Emilia Clarke.
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Date d'inscription : 10/11/2020

   
Tu te sens … Inquiète. Oui. Voilà. C’est ça, le bon mot. Inquiète à l’idée d’avoir potentiellement fait un faux pas, ma grande, parce que, depuis cette soirée durant laquelle tu as emmené Min-soo chez toi, pour lui faire manger une assiette de lasagnes – qui d’ailleurs étaient plus réussies que jamais – tu as comme l’impression qu’il y a comme un fossé, qui est revenu s’installer entre vous deux. En fait, il se passe maintenant ce que tu t’imaginerais qu’il se passerait au début. Tu ne le vois que pour le boulot, et si, effectivement, tu as capté des regards, parfois, quelques sourires, aussi, et bien, tu as aussi remarqué – ou alors est-ce ton imagination ? – qu’il te fuis, et non, tu ne comprends pas pourquoi, soudainement, alors, oui, il y a depuis quelques jours bien trop de scénarios différents dans ta petite tête.

Il faut dire que Monsieur Lee n’a clairement pas apprécié le coup de sang causé par la disparition passagère de son protégé. Il n’a rien dit, mais le regard qu’il a posé sur toi en venant chercher Min-soo en disait long et franchement, du coup, tu ne sais plus trop sur quel pied danser. C’est bien pour ça que tu te fais petite. Tu fais ton travail, point. Tu vas, tu viens, tu restes disponible, tu réponds aux appels, tu fais acte de présence quand on a besoin de toi et puis, tu ne cherches plus tellement à t’attarder, tu rentres quand les évènements auxquels tu assistes pour la traduction s’achèvent. Au fond … tu as repris la place qui devait être la tienne depuis le début.

C’est ton anniversaire aujourd’hui. Cette année, il est tombé par un lundi, alors, tu n’as rien prévu, même pas un verre avec des amis, ou des collègues et heureusement d’ailleurs puisque la nouvelle est tombée la veille du week-end précédent : tu devais accompagner Min-soo pour tu ne sais plus trop quoi, à New-York. Un aller-retour rapide, l’affaire d’une journée, deux, maximum si nécessaire alors, tu avais simplement fait un sac de voyage léger, pour deux jours et tu étais montée dans la voiture qu’on t’avait envoyé. Tu avais d’ailleurs trouvé ça étrange, tu avais assuré que tu pouvais venir toi-même en voiture, jusqu’à l’aéroport, mais, ça avait été un non presque catégorique et du coup, tu avais laissé faire.

La route n’est pas longue jusqu’à l’aéroport, sur place, tu as même la surprise de constater qu’on est venu chercher ton sac et tu finis par entrer dans le terminal d’embarquement qui se trouve être … vide. Tu as déjà pris l’avion. Tu es familière des aéroports et des foules qui s’y trouvent, s’y déplacent à chaque embarquement, alors, le calme te surprends, tu t’arrêtes, tu regardes autour de toi avant de t’avancer vers le Coréen qui se trouve droit devant toi et … Et avant que tu n’aies ai eu l’occasion de poser la moindre question, il vient à ta rencontre, sa voix résonne, en anglais, il chante pour ton anniversaire et toi, bon sang, ton cœur et ton estomac te donnent tout bonnement l’impression de s’être mis à faire des loopings en dedans. C’est comme une descente vertigineuse, ou, un grand huit, tiens. Le pire ? C’est que tu n’es même pas au bout de tes surprises.

« Je ne … » Tu as subitement les yeux brillants, un sourire éclatant, sincère, heureux et lumineux, tu viens simplement attraper la jolie boîte qu’il t’offre, ainsi que le bouton de rose. « C’est beaucoup trop, vous n’auriez pas dû … » Tu souffles, alors que tu défais doucement le ruban, sur la boîte pour l’ouvrir avec soin. Et tu vois, toi qui crois encore partir pour New-York, voilà qu’un billet d’avion apparait dans le cadeau. Tu lèves les yeux, puis tu reposes ton regard sur ce dernier, le sortant de la boîte pour l’observer, le lire. Charney – Séoul. Le départ est daté d’aujourd’hui. Le retour pour jeudi. L’avion part … tout de suite. « Oh mon … je … Séoul ? C’est vrai ? Maintenant ? Mais je n’ai … je n’ai rien emmené, je n’ai pas assez d’affaire, et puis, je n’ai rien… » Et tu t’arrêtes, les larmes aux yeux, clairement, ma grande, balayant toutes ses formalités – pourtant importantes un peu puisqu’un voyage à New-York, ce n’est pas la même chose qu’un voyage à Séoul - … « C’est complètement fou … » Et te voilà, à relever les yeux, à plonger ton regard aussi clair qu’humide dans le sien, sans plus savoir quoi faire, quoi dire, complètement tremblante, et presque fébrile, maintenant.
Min-Soo Kim
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Min-Soo Kim


Feat : Lee Dong Wook
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Vraiment, tu as sacrifié beaucoup de chose cette dernière semaine pour obtenir ce que tu voulais. Tu ne sais même pas si la jeune femme sera capable de te pardonner ton attitude et le fait que tu n’aies pratiquement pas pris le temps de lui parler. Ceci dit, Min-Soo, tu as fait un choix, et comme à chaque fois que tu as une idée en tête, tu as mis toutes les chances de ton côté. C’est pour ça que tu es aussi stressé et excité à la fois. Et qu’il te faut l’apercevoir pour réussir à te reprendre.

Tu l’accueilles avec cette chanson traditionnelle de tous les anniversaires du monde, dans sa langue à elle cependant. Tu vois son choc dans ses yeux avant qu’elle ne prenne ton cadeau en main. Tu ne relèves même pas sa remarque, parce que tu sais que ce n’est pas fini. Tu veux faire de son anniversaire un jour mémorable, et de son voyage une excellente expérience. Pour ça, mon vieux, tu ne t’es mis aucune limite, et elle le verra bientôt.

Ce n’est qu’en voyant sa réaction aux billets d’avion que tu te fais enfin entendre. Un rire amusé et doux à la fois, parce qu’elle s’inquiète de bien des choses mais pas d’y aller maintenant, avec toi de surcroit. Il te faut te retrouver face à elle, qui lève son visage vers toi, pour prendre l’ampleur de ses émotions. Ses yeux sont brillants d’humidité et te touchent en plein cœur. Si elle ne rajoute plus rien, tu vois les tremblements en elle, et tu finis par t’autoriser à bouger. En un pas tu es sur elle. Tes bras se referment autour d’elle, en toute légèreté, sans la forcer en quoi que ce soit d’accepter ce contact, et tu viens frotter doucement son dos.

« Nous irons faire les magasins à Séoul, comme ça vous rapporterez des souvenirs de votre premier voyage sur ma terre de naissance. Tu souffles contre son oreille, sans la lâcher. J’ai tour prévu, chassez l’inquiétude et faite moi confiance. Je veux faire en sorte que ce soit parfait… pour vous. »

Tu finis par la relâcher doucement, et si tu te recules, ta main vient glisser sur sa joue pour essuyer quelques traces humides sous ses yeux. Tu lui offres un beau sourire, lui laissant le temps de se rendre compte de ce qu’il va se passer. Quand tu finis par l’attirer, par la main, vers un siège, pour que vous puissiez attendre tranquillement l’annonce du vol, tu rouvres la bouche.

« J’espère que ça vous fait plaisir ! Tu ris un peu. Excusez ma distance ces derniers temps, j’ai obtenu le droit de rentrer à Séoul uniquement si j’abattais mon travail sans faux-pas. Le Manager Lee est quelque peu intransigeant. Tu continues de rire, parce que maintenant que c’est derrière toi, ce n’est plus si important. J’ai juste une demande avant le départ du vol… Tu rougis un peu, hésites même avant d’ajouter. Puisque nous ne sommes plus dans le cadre du travail, pourrions-nous nous… tutoyer ? »

Et il faut le dire, Min-Soo, mais pour toi, c’est un immense pas en avant. Tu n’as probablement jamais demandé ça à une femme. Soit ça se fait naturellement parce que tu prends la personne pour un genre de petite soeur, soit tu restes à ce vouvoiement respectueux. Le fait est que tu respectes bien trop la brune pour oser la tutoyer sans son accord, mais tu n’as pas envie de garder cette distance entre vous.
Sawyer Callahan
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Sawyer Callahan


Feat : Emilia Clarke.
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Tu vois, ça vient de te retourner … complètement. Parce qu’on l’a dit, Sawyer, ces derniers temps, tu ne savais plus sur quel pied danser, avec tout ça, tu as eu l’impression que les choses avaient été remises dans un certain ordre, pas celui qui te plait le plus, certainement, mais probablement l’ordre normal et que … Oui, tout ce que tu avais à faire, c’était le subir. Tu t’es fais beaucoup de film. Tu as essayé de remettre tes idées en place. Tu t’es répéter que tu t’étais probablement imaginé beaucoup de choses, et qu’il était temps de redescendre sur terre. En fait, ma grande, en une semaine, environ, tu avais presque réussi à sauter dans de nouvelles chaussures, et à te résigner. Tu avais pratiquement intégré le fait que tout ça, c’était uniquement professionnel, et que ça ne dépasserait plus jamais ce cadre. Et puis … Et puis voilà ce qui te tombe dessus, aujourd’hui, et ça vient tout chambouler, à nouveau, tu as l’impression que tu viens de terminer de ranger ton cerveau, et ton cœur, aussi, probablement, et qu’il est revenu y mettre le bazar en quelques secondes à peine et, toi, tu ne sais pas comment prendre ça, tu ne sais pas comment tu dois réagir, non plus. En fait, tu sens bêtement les larmes qui te montent aux yeux, sans savoir vraiment à quoi elles correspondent, et ce qui vient de les causer. La surprise. La joie. Autre chose … La confusion, peut-être ?

Le pire, c’est que, clairement, non, tu n’es pas au bout de tes peines … te voilà tremblante, au milieu de cet aéroport, face à cet homme qui finit par s’approcher, effacer la distance pour t’attirer, t’entourer de ses bras, délicatement, et venir frotter ton dos dans un geste doux, rassurant, aussi. Apaisant. Il te rassure, quant à tes questionnements et tes inquiétudes, des choses très matérielles auxquelles visiblement, tu t’es raccrochée sous l’effet de la surprise mais qui n’ont probablement pas tant de sens que ça. Tes vêtements, par exemple. Tu as cette tenue simple que tu portes sur toi, une autre dans ton sac, quelques indispensables, et c’est tout. Alors, il vient t’assurer qu’il t’emmènera acheter des vêtements sur place, tout simplement, et tu hoches simplement la tête, contre lui, jusqu’à ce qu’il te relâche et t’entraînes avec lui, pour que vous puissiez vous asseoir un moment.

C’est probablement le plus gros, et le plus beau cadeau qu’on ne t’ai jamais fait … et ça se voit, ça se sent. Tu es troublée. Tu n’en reviens toujours pas. Tu ne bouges pas, sur ton siège, tu ne dis même pas un mot comme si tu étais en état de choc, c’est dire tout ce que tu peux ressentir. « Oui ! Evidemment c’est … c’est un cadeau magnifique, vraiment je ne sais vraiment pas quoi dire … merci d’avoir penser à m’emmener avec vous. » D’autant que, tu sais bien qu’il n’a pas besoin de toi, dans son pays natal, ce sera même toi, qui aura besoin de toi, les rôles seront inversés. Tu ouvres de grands yeux, finalement, quand il s’excuse, quand il s’explique. Il ne t’a pas vraiment évité, Sawyer. Il a bossé. Il a tout donner. Il s’est épuisé à la tâche pour réussir à t’emmener jusqu’à Séoul pour ton anniversaire, et bon sang, tu pourrais presque éclater en sanglots, si tu ne faisais pas l’effort de les retenir, parce que, ça te touche au plus profond de ton cœur. « Vous êtes … » Gentil. Incroyable. Imprévisible. Parfait, peut-être, du moins, tu le penses, c’est certain, à ce moment précis. Adorable. Surprenant. Tu pourrais continuer comme ça longtemps, non ? « Bien sûr, on peut faire ça ! » Qu’est-ce que tu pourrais lui refuser après ça, franchement ? « Tu … tu n’étais vraiment pas obligé d’en faire autant, c’est … surement le plus beau cadeau qu’on ne m’ai jamais fait, merci. » Et c’est un geste totalement naturel, et instinctif, tout autant que spontané que tu as, tu te penches dans sa direction, et tu viens déposer un baiser sur sa joue, parce que tu as l’impression que les mots ne suffisent vraiment pas à exprimer ce que tu ressens.
Min-Soo Kim
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Min-Soo Kim


Feat : Lee Dong Wook
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Regarde le sourire et l’expression que tu es parvenu à lui tirer. Franchement, Min-Soo, tout cela vaut bien plus que tout l’or du monde. Son visage, l’éclat dans ses yeux, la forme de ses lèvres sous le sourire, tout ça te semble tellement plus précieux que tout ce que tu as déjà gagné ou pourrais avoir. Alors oui, tu décides d’arrêter d’hésiter, de ne pas savoir si tu as le droit ou pas de lui dire quelque chose ou de lui prendre la main. Tu chasses tes doutes pour l’attraper elle.

Ce câlin dure probablement un peu trop longtemps, mais il te fait du bien et tu as clairement l’impression qu’il l’apaise aussi. Quand tu reviens t’écarter, t’enquérir de son avis alors que tu la fais s’asseoir près de toi, tu as toujours cette angoisse, au fond de toi, qu’elle ne préfère refuser. Ca fait beaucoup, tu en es bien conscient, mais tu serais bien malheureux qu’elle refuse ton cadeau.

« De rien ! Je vous l’avais promis, et je tiens toujours mes promesses, quoi qu’il m’en coûte ! »

C’est un sourire complice que tu lui adresses, avant de la rassurer quant à ses vêtements et même plus généralement à l’organisation du voyage. Tu ne sais pas ce qu’elle voulait dire, mais son début de phrase te fait afficher un air sacrément surpris, alors que tu viens chercher ce tutoiement qui te hante depuis des jours. Tu le veux, vraiment. Et quand elle accepte, tu viens littéralement briller de toutes tes fibres.

« Me voilà parfaitement heureux, alors ! Tu n’hésites pas une seconde à répondre. Tu mérites largement ce cadeau, et j’espère sincèrement pouvoir t’en faire d’autres chaque année qui passe ! »

Tu es bien trop plein d’entrain, mais te voilà déjà à t’imaginer l’emmener à paris, déguster un croissant près de la Tour Eiffel, par exemple, quand elle te prend par surprise. Ses lèvres touchent ta joue, et tu ouvres de grands yeux, avant de lui offrir un beau sourire. À nouveau tes yeux reviennent se perdent dans les siens, et tu te penches un peu vers elle :

« Tu as les plus beaux yeux que j’ai jamais vus de ma vie.Tu te penches, lentement vers elle, en oubliant le monde, comme juste attiré par son regard. Tu es la plus… »

C’est le bruit de talon d’une hôtesse qui entre dans le terminal pour vous prévenir de l’embarquement qui cesse ton mouvement vers elle. Tu n’étais plus loin, pas même certain de ce que tu allais faire. En tout cas, Min-Soo, tu te ravises aussi vite, pour te lever, et lui tendre galamment ta main afin de l’aider à se relever et la guider.

« J’espère que tu ne t’ennuieras pas trop, il y a 13h de vol. L’idéal, ce serait que tu dormes pendant le vol pour éviter le jet-lag. Tu l’entraines dans les couloirs lumineux derrière l’hôtesse souriante. Tu as besoin de quoi que ce soit, avant que l’on embarque ? »
Sawyer Callahan
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Sawyer Callahan


Feat : Emilia Clarke.
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Sawyer. On va éviter de se voiler la face plus longtemps … Tu craques. Peu à peu. Ce n’est pas ce que tu voulais, ce n’était évidemment pas prévu, et d’ailleurs, probablement que tu ne t’en rends même pas compte toi-même, mais, tu craques, c’est un fait, petit à petit, à chacune de vos rencontres, à chaque fois que tu l’entends prononcer quelques mots d’anglais, à chaque occasion que vous avez d’échanger un regard. Cet homme, ma grande, il agit avec toi comme personne ne l’a jamais fait auparavant. Tu as l’impression d’être au beau milieu d’un conte de fée, quasiment, tant il a des manières de prince charmant. C’est peut-être culturel, d’ailleurs, il a des manières bien différentes des hommes que tu as pu fréquenter jusqu’à présent, il est … Oui. Unique.

Et du coup, tu es réellement reconnaissante pour tout ça. Tu te sens chanceuse, Sawyer, de voir que, non seulement, il a pensé à te faire un si beau cadeau pour ton anniversaire, mais qu’en plus, il a pris le temps de l’organisation, il s’est donné, plus encore que d’ordinaire, il a fait des sacrifices pour obtenir le droit de retourner en Corée, et de pouvoir t’y emmener et ça, franchement, ça te touche, ça te touche profondément, en plein cœur, en plein dans l’âme aussi, surement. Tu ne sais même pas comment tu pourrais le remercier, tu n’es probablement pas capable d’exprimer avec des mots tout ce que ça te fait, tout ce que tu ressens, toute cette reconnaissance alors … tu te penches, et tu viens embrasser sa joue, tout doucement. Et tu le sais, ma grande, que si ça se fait le plus naturellement du monde chez toi, la culture Coréenne est bien différente. Tu le sais qu’un tel geste n’est pas anodin. Pourtant, c’est ce qui fait aussi que tu estimes que c’est la bonne solution pour t’exprimer.

Il te sourit. Tout simplement. Et tu le lui rends, ce sourire, ma jolie, sauf que … rapidement, ça prend comme une autre tournure. Un compliment. Encore un. Tes yeux, encore, toujours. Et il se penche, lentement sur toi, et toi, tu ne recules pas, tu ne bouges pas, tu l’attends, tu sais ce que tu veux, la pensée te traverses mais … mais non. Tu entends ces talons sur le carrelage blanc et bruyant, et s’il recule, vous voilà à lever les yeux, tous les deux, sur l’hôtesse qui se trouve devant vous, souriante, pour vous annoncer l’embarquement.

Tu ne sais même pas ce que tu ressens, précisément, à ce moment, mais tu choisis visiblement de ne pas y penser, tu viens juste poser ta main dans la sienne quand il se lève et te l’offre, et puis, tu te laisses entrainer dans le terminal. Tu es complètement ailleurs, Sawyer. Perdue, sans doute, au beau milieu de tes pensées, et de tes réflexions, tu es absente. « Oh je … je dormirais surement dans l’avion, du coup. » Et tu te rends compte, à ce moment que … tu n’as jamais pris l’avion, en réalité. Pas une seule fois. « Non, de rien, juste … c’est … je ne suis jamais montée dans un avion. » Il doit avoir l’habitude, lui, d’ailleurs, il a l’air sacrément serein, contrairement à toi. « Mais ça ira ! » Ça sort, subitement, comme si tu craignais tout à coup de tout gâcher avec tes mots, comme si tu avais peur qu’il ne se ravise, et change d’avis. « Ça te déranges si je garde ta main, au moins un moment ? »
Min-Soo Kim
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Min-Soo Kim


Feat : Lee Dong Wook
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Tu ne sais pas du tout ce que tu allais faire et ça te remue complètement en dedans. Tu sais ce que tu aurais voulu faire, Min-Soo, tu n’es plus un adolescent bredouillant, mais de là à être capable de briser la distance ? Non, vraiment, tu ne sais pas ce que tu allais faire et c’est peut-être le pire. Cette hôtesse te fait reculer si brutalement qu’un étrange sentiment s’étend en toi. Soulagement et frustration, et tu compenses en venant prendre sa main.

Tout en lui expliquant que le vol sera long et en t’enquêrant de ce qu’elle pourrait avoir besoin, tu l’entraines dans les couloirs vitrés, qui donnent vue sur l’immense tarmac de l’aéroport international. Toi qui connais cette ambiance, tu n’y fais presque plus attention, mas quand elle vient t’apprendre qu’elle n’a jamais voler, tu serres un peu plus sa main dans la tienne.

« Tu verras, c’est très calme et reposant, si tu arrives laisser de côté le fait que l’on est dans les airs. Pour le départ, je me mettrai côté hublot, pour que tu ne paniques pas mais ensuite, si tu veux voir le ciel et les nuages, on échangera de place. Et elle vient te demander cette petite choses toute simple, qui vient pourtant faire battre bien trop fort ton cœur en toi. Absolument pas, je ne comptais pas la lâcher pour le moment. »

Comme pour lui prouver que tu ne mens pas, tu bouges ta main contre la tienne, non pas pour la relâcher mais pour venir emmêler tes doigts aux siens et avoir une prise plus claire sur sa peau. L’hôtesse, elle, s’est arrêtée devant un portillon de contrôle et elle vous sourit toujours. C’est en voyant cette expression figée que tu comprends pourquoi tu aimes tant ceux de Sawyer.

« Je te laisse passer en premier. Tu la laisses avances, et quand elle est de l’autre côté, tu en fais de même en laissant un bague, ta montre et ta ceinture de côté pour que ça ne sonne pas. Nous y voilà. Ce bus nous emmène jusqu’à l’avion. D’ici quelques heures, tu sentiras l’air coréen sur ton visage ! »

Tu es plein de douceur et d’entrain à la fois. Si tu ne dis rien le temps que l’on vous conduise, avec les autres passagers de la 1er classe jusqu’à l’avion, quand tu montes dans l’engin, et que tu avances dans l’allée, tu finis par te tourner vers elle. Ta main repousses un peu ses cheveux, alors que tes lèvres s’étirent un peu plus encore.

« Merci d’avoir accepté mon cadeau et de venir avec moi. Tu viens, t’approches, pour poser tes lèvres contre son front, avant de prendre la place qui vous est accordé côté hublot. Tu la laisses s’installes, et tu viens caresser doucement le dos de sa main de ton pouce sans la quitter du regard. Prête ? »
Sawyer Callahan
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Sawyer Callahan


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Tes jambes sont cotonneuses. Tu as l’impression de ne même plus fouler la même terre que ce matin encore. En fait, Sawyer, à plusieurs reprises, pendant que tu t’avances dans le terminal de l’aéroport, alors que l’embarquement approche, tu en viens à te demander si, par hasard, tu ne serais pas encore dans ton lit, si ce n’est pas encore le milieu de nuit, si tu n‘es pas simplement en train de rêver comme une adolescente. Du coup, tu te pinces, discrètement, au moins deux fois. Et ça fait mal. Et tu grimaces. Et tu te rends compte que tu es réellement en train de t’avancer vers un avion qui vas t’emmener jusqu’en Corée du Sud. Même que pendant de longues secondes, tu es prise de nouvelles angoisses quant à ta valise si petite et si vide, ou encore, les démarches que tu n’as absolument pas faites pour obtenir le droit de fouler le sol Coréen pour quelques jours. Il te faut un gros effort, en fait, pour balayer tout ça, une nouvelle fois, pour te concentrer sur le présent, sur ce qui est train de se passer, et revenir un peu à la réalité.

Et la réalité, c’est que bientôt te voilà grimpée dans cet avion, avec forcément une boule au ventre. Un premier vol d’une heure à peine, pour simplement traverser ton propre pays ? C’était largement faisable à tes yeux, tu ne t’angoissais pas pour ça. Un vol de plus de treize heures au-dessus d’un immense océan pour t’emmener sur un autre continent c’est … complètement autre chose et tu t’en rends compte quand tu te retrouves au beau milieu des sièges de la première classe de cet immense appareil. Tu tiens toujours la main de Min-soo, comme promis, il ne l’a pas lâchée, tu te laisses donc guider par lui, tout en sachant qu’il a clairement l’habitude des avions et des voyages, acquiesçant silencieuse de la tête pour juste, suivre son avis, ses recommandations et ses idées. Il prendra place près du hublot, si tu te sens de changer plus tard, ce sera possible. Il te préserve, en plus de t’offrir tout ça. Et c’est surement ce qui te laisses sans voix.

Et justement, tu es littéralement plantée dans l’allée quand tu lèves les yeux en le voyant se tourner vers toi, il s’avance, ses doigts viennent repousser tes cheveux et il vient doucement déposer un baiser sur ton front. Le contact de ses lèvres sur ta peau semble … te brûler, littéralement. Tu ne trouves même pas le courage de répondre à ses remerciements parce que, franchement, c’est plutôt à toi de le remercier et qu’il continue de te troubler, de plus en plus, à chaque minute que tes doigts restent entrelacés aux siens.

Finalement, il prend place, et tu viens l’imiter en t’asseyant sur le siège à ses côtés, tu regardes droit devant toi, avant de laisser ton regard dériver sur ta main, toujours dans la sienne, sur son doigt qui caresse délicatement le dos de ta main. Puis, c’est lui que tu te mets à observer, tout en lui offrant un sourire timide, et un regard bien trop brillant, sans doute. « Pas vraiment… » Tu oses lui avouer. Qui le serait, à ta place, franchement Sawyer ? Un voyage pareil ça se prépare et toi, tu n’as eu quelques minutes pour assimiler l’information que te voilà déjà dans l’avion. « Mais je suis vraiment heureuse de faire ça avec toi. »

Tu retiens ton souffle, lorsque l’avion décolle. Franchement ? Tu as l’impression, durant un instant, que tu vas être malade mais, lorsque l’appareil se stabilise, ça passe aussitôt, et tu souffles, te calant un peu mieux dans ton siège.
Min-Soo Kim
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Min-Soo Kim


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Tu as l’impression d’être dans un autre monde. Le tien, sûrement, mais il ne te semble pas aussi aseptisé que d’habitude. Tu le comprends en montant dans l’avion. Habituellement, tu n’as qu’à bagage à main, et tu caches ta solitude avec un casque de musique vissé sur tes oreilles. Aujourd’hui, pourtant, tu as peut-être un sac dans une main, mais de l’autre, c’est Sawyer que tu entraines. Et ça, ça a une valeur absolument différente à tes yeux. C’est comme si, au lieu de bouger pour le travail, tu voyageais pour de vrai.

Au final, tu as ce mouvement quand vous arrivez prêt de vos places. Tu ne devrais pas, mais pourtant tu viens déposer tes lèvres contre son front en la remerciant d’être là. Et ça vient littéralement faire palpiter ton cœur, à toute vitesse. Tant et si bien que tu reviens t’écarter, t’asseoir et la laisser prendre place prêt de toi avant de reprendre sa main dans la tienne.

« Je te promets que ça ira. Tu lui souffles. Et je suis heureux de t’emmener avec moi. Tu serres un peu plus sa main. Ca va décoller. »

Et tu restes silencieux, prêt d’elle et rassurant jusqu’à ce que l’appareil se stabilise dans les airs. Si les premières minutes, tu n’oses pas bouger, quand l’hôtesse passe offrir des boissons offertes par la compagnie, tu finis par te détendre. Tu lui offres de quoi se reposer, lire ou écouter de la musique, et vous voilà en route pour un vol de 13 longues heures.

¤ ¤ ¤

Tu as fini par t’assoupir, sans vraiment le voir. C’est un trou d’air qui secoue vaguement la carlingue qui te réveille, Min-Soo. Tu as toujours eu un sommeil léger. Tu finis par tourner la tête lentement, en frottant tes yeux, et tu la découvres, toute aussi endormie que tu devais l’être. Ou elle le semble en tout cas. Lentement, tu bouges. Tu viens attraper un plaid que tu déplies sur elle, la couvrant doucement. Encore une fois, mon vieux, tu n’arrives plus à détourner ton regard d’elle.

« Bonne nuit, Sawyer »

Et tu devrais probablement te rendormir, la laisser se reposer, mais quand tu vois sa tête glisser de l’appui du siège, tu as ce mouvement, idiot hein, mais sincère. Tu repousses le repose-bras entre vous, entre les sièges, et tu t’approches d’elle. Sans la toucher, sans ne rien prendre de force, tu t’arranges simplement pour la retenir dans sa lente chute et que ton épaule puisse soutenir sa tête. Incapable de te rendormir, alors qu’il doit reste quelques heures encore de vol, tu restes là, à fixer vos mains accrochées l’une à l’autre, et à penser bien trop à tout cela.
Sawyer Callahan
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Sawyer Callahan


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Date d'inscription : 10/11/2020

   
Tu es … incroyablement chanceuse. C'est vrai, quoi, sérieusement, combien de femmes donneraient absolument tout ce qu'elles ont de plus cher pour être à ta place ? Et tu n'exagères rien. C'est ça le pire. Parmi ses fans, tu te doutes que certaines seraient littéralement prêtes à tuer pour ça. Et toi. Toi, qui est simplement son interprète pour un temps, voilà que tu te retrouves dans cet avion, ta main dans la sienne et le cœur complètement sans dessus dessous après un simple baiser déposé sur ton front. Tu ne sais pas ce qui t'arrives, tu ne sais pas ce qui te prends avec Min-soo mais définitivement, tu n'es pas comme d'habitude. Il te chamboule.

Quand l'avion décolle, tu prends toute la proportion de tout ça. Tu ne peux plus faire marche arrière, dans quelques heures, tu fouleras le sol de la Corée du Sud et tu ne sais même pas comment réagir, quoi penser. En réalité, Sawyer, maintenant, tu es juste impatiente. C'est pour ça que tu cales dans ton siège, décidée à profiter, à faire l'effort de te laisser aller un peu.

Le vol est long, évidemment, et si pendant un certain temps, tu te contentes de rester assise sans rien faire, tu choisis finalement d'entamer un bouquin que tu avais emmener, puis de profiter de ce qui vous est offert à bord comme distraction avant de juste … sombrer. Le sommeil te rattrape finalement assez rapidement. Il est implacable, d'ailleurs. Tu t'endors sans t'en rendre compte, pour te retrouver dans un sommeil réparateur et sans rêves. Un sommeil profond. Tu n'as surement d'ailleurs pas aussi bien dormi que ça depuis une éternité. Tu ne te rends compte de rien. Ni du fait que Min-soo s'est aussi endormi. Ni du fait que lorsqu'il bouge près de toi, tu restes dans ton sommeil. Encore moins du fait que tu te mets à glisser, et que tu finis par te retrouver contre son épaule. Endormie. Et tu te sens probablement très bien ici, tu vois, parce que quand tu bouges, c'est pour te blottir un peu plus contre lui, pour coller ton nez contre son épaule et respirer cette odeur, qui est la sienne, mais que tu sembles apprécier, trouver à ton goût au point de la chercher alors que tu dors comme un bébé.

Et c'est une voix déformée par le haut-parleur de l'avion qui vient te tirer de ton sommeil. Tu as dormi des heures, Sawyer, plus que tu ne te l'accordes en règle générale, tu le sens, et étonnement, alors que tu étais assise, tu ne te sens pas courbaturée, ou encore inconfortable. En fait, quand tu finis par ouvrir assez les yeux, tu te rends compte que tu as littéralement capturer le bras de Min-soo comme s'il était une peluche, l'une de tes mains est toujours dans la sienne, ta tête, elle, est contre son épaule et tu te redresses, tout doucement, encore un peu ensommeillée pour lever les yeux vers le Coréen. « On est déjà arrivés ? » Tu demandes, de ta toute petite voix matinale, à peine audible. Tu n'aurais pas cru dire ça à un moment au cours de ce vol, treize heures, ça te paraissait interminable sur le papier et finalement, tu te rends compte que c'est passé à une vitesse ahurissante. Tu te redresses, après quelques secondes, pour reprendre ta place et le libérer de ta présence. « Je suis désolée … » Tu t'excuses, bien que tu n'y puisses pas grand-chose, après tout, tu dormais à poings fermés. « Tu aurais dû me réveiller. » Mais le pire, c'est que, tu commences à le connaître assez pour savoir qu'il ne l'aurait évidemment pas fait.

Le haut-parleur résonne à nouveau, la voix du pilote annonce la descente sur Séoul, et demande aux passagers de boucler leur ceinture jusqu'à atterrissage ce que tu t'efforces de faire avant de passer une main dans tes cheveux pour te rendre compte qu'ils sont complètement emmêlés, et en bataille sur ta tête. « D'ailleurs, je n'ai pas pensé à te poser la question, mais … où est-ce que je vais loger ? »
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